La Fondation CRDM est très fière de financer la totalité de ce programme qui s’adresse aux familles dont les parents vivent des problèmes de dépendance aux drogues, à l’alcool, au jeu ou de cyberdépendance, et qui ont des enfants âgés de 6 à 12 ans qui en subissent les méfaits.
Le but du programme est de faire en sorte que chaque famille qui éprouve des difficultés puisse trouver le soutien, les réponses et les outils pour construire une vie de famille loin des dépendances. À court terme, le programme vise notamment à diminuer les impacts de la dépendance sur leurs différentes sphères de vie, à améliorer les relations familiales et les habiletés parentales. À plus long terme, Cap sur la famille vise à diminuer le risque pour les enfants de développer une problématique de dépendance à leur tour.

Sans l’appui de la Fondation, Cap sur la famille ne pourrait voir le jour et ces familles seraient privées de ce programme spécifiquement conçu pour elles.
- 8% des enfants de 17 ans et moins vivent avec un parent dépendant à l’alcool
- La toxicomanie est relevée dans 60% des situations de négligence (Bilan DPJ 2005-2006)
- Le coût social pour le placement d’un enfant s’élève à plus de 100 000$ par an
Source : Institut de la statistique du Québec, 2000
* Programme en parentalité et dépendance 6-12 ans
Témoignage
CYBÈLE, psychoéducatrice au programme Cap sur la famille
« Une des mamans que j’avais en suivi individuel pour des problèmes d’alcoolisme a accepté d’ame- ner ses enfants, Léa et Alexis, de 12 et 10 ans, car elle vivait de plus en plus de di cultés à prendre soin d’eux. Elle n’avait pas conscience que sa fille jouait le rôle de maman. Au fil des séances, Léa a sur- monté sa timidité et nous a confié que l’alcoolisme de sa maman lui faisait peur et qu’elle vivait avec un sentiment d’insécurité permanent. Alexis, qui ressentait toutes les tensions dues à cette situation, était un enfant di cile, turbulent. Aujourd’hui, il est une toute autre personne ! Léa est apaisée car par- ticiper au groupe a permis à chacun de retrouver sa place. Il y a une meilleure communication et plus d’harmonie. Je me trouve chanceuse de travailler au programme Cap sur la Famille car je me sens utile en aidant des parents et des enfants à mieux se comprendre, à mieux vivre ensemble. »
